je confirme : il est impossible d'intervenir si le principal intéressé n'est pas informé de sa pathologie et de son issue.
Je l'ai vécu plusieurs fois en tant que bénévole : la demande étant souvent à l'initiative de la famille ou des soignants, la question de notre intervention (présentation, modalités, etc) imposait rapidement que le patient soit
1° informé
2° en accord avec cette demande
Par ailleurs, il est rare que le patient ignore totalement la gravité de sa maladie, car les médecins ont le devoir de l'en informer et le font la plupart du temps ; il est probable que cela existe tout de même ; je pense plutôt qu'il faut alors parler de DENI et accompagner encore et toujours cette situation bien qu'elle puisse générer refus, colère voire rejet des soignants et des bénévoles. Dans tous les cas , les proches en pâtissent aussi ...
C'est au médecin de famille de faire son travail (écoute, réconfort, infos supplémentaires), ou aux médecins des services (médecine, oncologie, etc) mieux encore au psychologue s'il y en a.
Tout cela parait bien idéal, mais c'est possible !